A Mr Verrien: recette simple ( celle de ma défunte mère,Herboriste D.E. Fac Pharmacie Toulouse 1932, ayant exercé à Montcuq, dép. du Lot, toute sa vie )
si plante fraîche: à volonté, disons 100 à 150 grs par litre d'eau froide,, si plante sèche (cueillie de Juin à Août, sèche très facilement, à faire sécher comme toutes les plantes :à l'ombre ,au chaud ,au sec = un grenier " à l'ancienne") 50 grs /litre d'eau froide , touiller,faire bouillir le tout jusqu'à réduction de moitié, infuser trois heures, et boire à volonté ...
Un truc qui me revient,pratique qui m'est personnelle: laissez les plantes dans l'eau jusqu'à avoir tout bu, pressez le pâton de plantes, boire le jus qui s'écoule. (((((Autre truc ,mais à ne pas imiter,laissez-moi cette exclusivité: si mes plantes en viennent à commencer de fermenter ,c'est alors que je les tiens pour encore plus efficaces(recette druidique,trouvée dans les "Récits Mythologiques Irlandais "!)Ma mère en levaient les bras au ciel :"Tu vas t'intoxiquer !"Même mise en garde de la part de mon médecin!! )))))))
Ma mère faisait encore plus simplement:elle broyait la prêle sèche au moulin à café électrique (nous en avons de ce fait une belle collection !) et mélangeait la poudre obtenue à différents aliments:confiture ,yoghourt, ou même à de l'eau pure et fraîche . Mais pas n'importe quelle eau: toujours celle de la source de la "Béla ",en vallée de la "Négavielha"/(dire Négobyélyo ,accent tonique sur " byé ")Nèguevieille, rîu coulant au fond de la dite vallée au pied du versant sud de la butte de Montcuq. La source naît en combe de Roubelet ( dire "Roubélétt "en roulant le " R ") ,au bord du vieux chemin de Montcuq à St Laurent-L'Olmie . "Béla" , graphie correcte en occitan= "Vela(n)" , est la forme d'un très vieux mot indo-européen commun ,connu dans legrec des oeuvres d'homère, et qui est attesté en celtique gaulois sous une forme désignant en raison de l'abondance de souchets comestibles ,les grasse prairies aux fonds gorgés d'eaux vives et, image de divine immortalité , nourrissant des troupeaux de bovins (les "Vaches sacrées du Soleil , Apollon" dans l'Odyssée)--- et ici la signification de ce terme devenu toponyme occitan se vérifie par la santé des vaches "Blondes d'Aquitaine qui y paissent ....
Le terme "Béla " pourrait aussi désigner, selon les légendes celtes d'Irlande---que les Gaulois devaient partager --- mais d'après le latin "Avellàna"= noisette,d'où l'occitan commun "aulana", vérifié à Ste- Juliette , en Tarn-et Garonne voisin( alors qu' à Montcuq noisetier se dit , d'après un très vieux mot prè-indo-européen passé en celtique gaulois ,"Vàyssier "/ Bàÿssié " et "Vàyssa/bàÿsso= noisette,d'où une source dite "de la Bàyssa, toutes les lettres se prononcent, l'accent tonique est placé sur l'avant-dernière syllabe,à l'espagnole), une "Source des Noisetiers ", dont les fruits ,si nourrissant neuf saumons désignent la source comme procurant l'Immortalité bienheureuse et l'éternelle jeunesse en pleine santé....
Vous comprendrez dés lors pourquoi il convient de faire ses tisanes avec de l'eau de la "Béla" ....Et pour quelles raisons les vieux montcuquiols ( c'est le nom exact des habitants de Montcuq,prononcez "Monnkükk " comme nous ,méridionaux de langue latine ! ) préféraient cette eau à celles des autres sources du village ou de ses alentours....
Signé :un historien (et géographe :les initiés comprendront....)