Olivier
Marima
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16 avril 2012 à 17:14
mac allister Messages postés 41 Date d'inscription samedi 31 mars 2012 Statut Membre Dernière intervention 26 janvier 2013 - 26 avril 2012 à 22:43
mac allister Messages postés 41 Date d'inscription samedi 31 mars 2012 Statut Membre Dernière intervention 26 janvier 2013 - 26 avril 2012 à 22:43
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2 réponses
Bonsoir ! J'ai également un olivier qui a pris un sérieux coup de gel ( - 16°C ) . Attendez que les nouvelles pousses s'affirment et taillez tous les éléments secs dans un premier temps pour enlever à votre arbre cet aspect sinistré . En fin de saison de végétation ( Aout ) , pratiquez une taille dans les nouvelles pousses pour donner à votre arbre un certain équilibre dans les nouvelles branches . l'année suivante , on retombe dans les opérations de routine si le gel ne perturbe pas de nouveau votre arbre . Amitiés
mac allister
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26 janvier 2013
116
26 avril 2012 à 22:43
26 avril 2012 à 22:43
Bonsoir Marima !
Juste un petit rajout concernant l'arrosage:
L'olivier supporte les sécheresses... Raisonnablement !
Néanmoins, pendant la période de croissance, ne pas laisser trop longtemps la motte sèche, car sa croissance peut ralentir.
Il apprécie les sols calcaires, sans excès. Arrosage à l'eau du robinet (reposée).
Printemps/été/automne : Arroser copieusement en laissant bien sécher le substrat entre 2 arrosages.
L'hiver : réduire au minimum l'arrosage dès qu'il est en dormance.
Pour le froid rassures-toi:
L'olivier est un arbre d'une résistance redoutable aux caprices du temps et aux variations climatiques.
Sa physiologie particulière est adaptée pour le rendre résistant aux hivers les plus froids, aux étés les plus brûlants et aux sécheresses les plus dévastatrices.
Si l'olivier est capable de garder longtemps l'eau qu'il a puisée dans le sol, il aime l'eau et se porte mieux de n'en pas manquer.
Mais, à l'inverse, un sol saturé d'eau est un danger fatal pour l'olivier, particulièrement dans des régions au climat froid.
Lors d'un orage, les feuilles se retournent pour exposer à la pluie leur face inférieure structurée pour capter l'eau, tandis que leur face supérieure est plutôt spécialisée pour la photosynthèse.
La feuille d'olivier est structurée d'une façon très particulière pour être capable de capter la moindre humidité et la conserver tout en s'exposant au maximum aux rayons solaires.
Le bois d'olivier, ses racines et sa souche sont d'une résistance extraordinaire aux contraintes mécaniques que lui infligent les vents les plus violents.
Mais il est vrai qu'une température très basse peut l'endommager, selon sa taille.
Des températures inférieures à -8 - 10 degrés au-dessous de zéro causent déjà des dégâts aux brindilles et jeunes pousses.
Vers 12-15 degrés au-dessous de zéro, la charpente entière peut être détruite.
Les froids les plus redoutables sont ceux d'hiver, surtout s'ils sont accompagnés de verglas ou suivis d'un dégel rapide.
Le froid sec est moins dangereux qu'une gelée se produisant au cours d'une période d'humidité.
Les gelées tardives de printemps peuvent nuire à la floraison, mais cet accident est rare.
En cas de gel, il y a lieu de pratiquer une taille sévère jusqu'au niveau du mal et au besoin d'aller jusqu'au recépage et à la régénération.
La résistance au gel varie en fonction de l'époque, de la durée du gel et de la taille de l'olivier. Les plus jeunes ne résisteront pas à -10° et les plus âgés supporteront un gel à -20°.
L'olivier ne meurt pas facilement. Il est capable de surgeonner dans les pires conditions et dans le pire état. Il sait se recréer un système radiculaire nouveau si ses anciennes racines ont été détruites ou endommagées.
Ses racines ne sont jamais très grosses, mais il émet des kilomètres de radicules à quelques centimètres de la surface qui lui permettent de capter l'eau de la moindre ondée ou de la rosée du matin.
Février 1956 en Provence:
En Provence, après un mois de janvier particulièrement doux, le temps était printanier ce lundi 2 février : 15 ou 16°.
En fin d'après-midi, la température était devenue négative. Le mistral se leva et souffla à 216 km/h à Montélimar et le thermomètre afficha par endroits moins 20°.
Cela dura 48 heures. Les oliviers, dont l'activité végétative avait repris fin janvier, furent tous «brûlés».
On entendait les troncs "exploser" sous l'effet du gel.
On estime à 80 % les oliviers qui alimentèrent les cheminées.
En mars 1957, un an après, toutes les souches des arbres coupés s'ornaient de jeunes pousses !
Les oliviers non arrachés repartirent dans la plupart des cas et donnèrent une belle récolte quelques années plus tard.
L'olivier en pot ne supporte pas l'air sec et confiné d'un logement.
Il faudra que tu le laisses dehors en permanence, même en hiver. Trouves lui une place à l'abri du vent, mais aérée, dans ta véranda mais toujours en pleine lumière.
Protèges le en paillant le pot d'une part (avec du BRF par exemple) et à l'aide d'un voile d'hivernage en polypropylène non tissé très résistant pour recouvrir la frondaison.
Le voile protège les plantes, arbustes et poteries des gelées.
C'est un excellent isolant thermique de plus il évite la condensation qui pourrait engendrer des moisissures. Il s'enroule autour des arbustes et des potées.
Il est toutefois déconseillé de le laisser en place pendant toute la durée de l'hiver.
Il est préférable de le retirer dès que les températures sont devenues plus clémentes.
Bonne soirée
Cordialement
Juste un petit rajout concernant l'arrosage:
L'olivier supporte les sécheresses... Raisonnablement !
Néanmoins, pendant la période de croissance, ne pas laisser trop longtemps la motte sèche, car sa croissance peut ralentir.
Il apprécie les sols calcaires, sans excès. Arrosage à l'eau du robinet (reposée).
Printemps/été/automne : Arroser copieusement en laissant bien sécher le substrat entre 2 arrosages.
L'hiver : réduire au minimum l'arrosage dès qu'il est en dormance.
Pour le froid rassures-toi:
L'olivier est un arbre d'une résistance redoutable aux caprices du temps et aux variations climatiques.
Sa physiologie particulière est adaptée pour le rendre résistant aux hivers les plus froids, aux étés les plus brûlants et aux sécheresses les plus dévastatrices.
Si l'olivier est capable de garder longtemps l'eau qu'il a puisée dans le sol, il aime l'eau et se porte mieux de n'en pas manquer.
Mais, à l'inverse, un sol saturé d'eau est un danger fatal pour l'olivier, particulièrement dans des régions au climat froid.
Lors d'un orage, les feuilles se retournent pour exposer à la pluie leur face inférieure structurée pour capter l'eau, tandis que leur face supérieure est plutôt spécialisée pour la photosynthèse.
La feuille d'olivier est structurée d'une façon très particulière pour être capable de capter la moindre humidité et la conserver tout en s'exposant au maximum aux rayons solaires.
Le bois d'olivier, ses racines et sa souche sont d'une résistance extraordinaire aux contraintes mécaniques que lui infligent les vents les plus violents.
Mais il est vrai qu'une température très basse peut l'endommager, selon sa taille.
Des températures inférieures à -8 - 10 degrés au-dessous de zéro causent déjà des dégâts aux brindilles et jeunes pousses.
Vers 12-15 degrés au-dessous de zéro, la charpente entière peut être détruite.
Les froids les plus redoutables sont ceux d'hiver, surtout s'ils sont accompagnés de verglas ou suivis d'un dégel rapide.
Le froid sec est moins dangereux qu'une gelée se produisant au cours d'une période d'humidité.
Les gelées tardives de printemps peuvent nuire à la floraison, mais cet accident est rare.
En cas de gel, il y a lieu de pratiquer une taille sévère jusqu'au niveau du mal et au besoin d'aller jusqu'au recépage et à la régénération.
La résistance au gel varie en fonction de l'époque, de la durée du gel et de la taille de l'olivier. Les plus jeunes ne résisteront pas à -10° et les plus âgés supporteront un gel à -20°.
L'olivier ne meurt pas facilement. Il est capable de surgeonner dans les pires conditions et dans le pire état. Il sait se recréer un système radiculaire nouveau si ses anciennes racines ont été détruites ou endommagées.
Ses racines ne sont jamais très grosses, mais il émet des kilomètres de radicules à quelques centimètres de la surface qui lui permettent de capter l'eau de la moindre ondée ou de la rosée du matin.
Février 1956 en Provence:
En Provence, après un mois de janvier particulièrement doux, le temps était printanier ce lundi 2 février : 15 ou 16°.
En fin d'après-midi, la température était devenue négative. Le mistral se leva et souffla à 216 km/h à Montélimar et le thermomètre afficha par endroits moins 20°.
Cela dura 48 heures. Les oliviers, dont l'activité végétative avait repris fin janvier, furent tous «brûlés».
On entendait les troncs "exploser" sous l'effet du gel.
On estime à 80 % les oliviers qui alimentèrent les cheminées.
En mars 1957, un an après, toutes les souches des arbres coupés s'ornaient de jeunes pousses !
Les oliviers non arrachés repartirent dans la plupart des cas et donnèrent une belle récolte quelques années plus tard.
L'olivier en pot ne supporte pas l'air sec et confiné d'un logement.
Il faudra que tu le laisses dehors en permanence, même en hiver. Trouves lui une place à l'abri du vent, mais aérée, dans ta véranda mais toujours en pleine lumière.
Protèges le en paillant le pot d'une part (avec du BRF par exemple) et à l'aide d'un voile d'hivernage en polypropylène non tissé très résistant pour recouvrir la frondaison.
Le voile protège les plantes, arbustes et poteries des gelées.
C'est un excellent isolant thermique de plus il évite la condensation qui pourrait engendrer des moisissures. Il s'enroule autour des arbustes et des potées.
Il est toutefois déconseillé de le laisser en place pendant toute la durée de l'hiver.
Il est préférable de le retirer dès que les températures sont devenues plus clémentes.
Bonne soirée
Cordialement
18 avril 2012 à 17:31