Mon pauvre rhododendron

iramesor - 17 déc. 2012 à 16:30
 oramesor - 12 mars 2013 à 01:21
Bonjour,

Après sa floraison printanière, mon dernier (et splendide, à l'achat en novembre 2011) Rhododendron n'a pas développé de bourgeons promesse d'une future floraison au printemps 2013. Puis à l'automne j'ai vu ses feuilles se flétrir ; redoutant, malgré traitement par nématodes, que la cause en soit les pontes otiorhynques ( Comme malheureusement ce fut le cas de toutes les plantes que j'avais commis l'erreur d'acheter chez J...D précédemment) je l'ai déterré pour constater qu'effectivement il n'avait développé aucun chevelu, et que la terre était infestée de larves (et de cocons) de cet insecte.
J'ai nettoyé ce qui restait de racines, et rempoté avec de la terre "neuve" ma malheureuse plante.
1 mois plus tard, j'ai vérifié sa vitalité ; les tiges semblent recevoir encore de la sève.

Puis-je
1/ tailler sévèrement ma plante pour la débarrasser de ce feuillage flétri et pesant, dans d'espoir de la voir "renaître" (et fleurir au printemps 2014)

2/ le faire dès maintenant 15 décembre (je suis sur terrasse abritée à Paris) en l'enveloppant le cas échéant dans un voile d'hivernage et dans l'affirmative, dois-je "panser les plaies" et avec quoi ?

1 réponse

Jamais les othurinques n'ont été la cause de la mort d'une espéce végétale fusse un rhodo. tout au plus ils dentellent le feuillage et perçent de petits trous dans les pétales de fleurs.Ces insectes ont la particularité d'avoir une vie nocturne et ne craignent pas le froid,hélas.

le rhododendron n'apprécie pas la taille, ce qui devrait retarder sa floraison au minimum jusqu'en 2014!.Vu le cas d'espéce, vous êtes hélas obligé de procéder à un recépage, en raccoucissant tous les rameaux qui ne sont pas irrigués (avec l'ongle vous incisez légérement l'écorce pour voir si le bois du rameau est vert)

la terre du rhodo n'est pas que du terreau mais un mélange acidophile ayant un ph bas 5,6 max. C.A.D: soit terre de B+ terreau +sable de riviére+ pouzzolane + amendement organique de fond (engrais retard) mélange idéal, soit terreau +terre de b + sable. et vous arrosez avec de l'eau ayant un ph< à 7 style volvic.

N'oubliez pas de praliner, le géo-textile est une bonne idée assurant une bonne régulation thermique. n'oubliez pas de passer votre pot à l'eau de javel avant rempotage pour faire disparaître les spores. le substrat doit rester humide en période de végétation.

Bonne chance à lui, et plein d'espoirs à vous.
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Bonjour,
Vous avez parfaitement raison et je partage toutes vos informations, qui faisaient déjà l'objet de ma pratique ; sauf à propos des à otiorrhynques dont vous semblez méconnaître l'étendue des méfaits.
Car si cet insecte, adulte, se limite à commettre les bénins dégâts visuels que vous évoquez, sa larve s'occupe, elle, activement des racines des plantes dont elle se nourrit ; d'abord le chevelu puis au fur et à mesure de sa croissance, elle s'attaque à des racines de plus en plus grosses, aux racines ligneuses allant jusqu'à détruire toute l'écorce et le cambium de la plante au niveau du collet.
Un temps assez long peut s'écouler avant que l'on constate l'attaque matérialisée par un flétrissement .général de la plante comme si elle avait soif. Celle-ci est alors souvent déjà fortement affaiblie, et malheureusement c'est généralement trop tard pour la sauver : elle meurt de dénutrition.
Ceci est particulièrement vrai sur de jeunes plantes en pot ou container ,les rhododendrons, et ifs sont notamment souvent atteints
J'en sais quelque chose, car j'ai ainsi perdu 1 if et 2 rhododendrons et je puis vous assurer que l'état racinaire était à chaque fois édifiant : il n'en restait quasiment plus rien ; tandis qu'à chaque fois, dans la terre, oeufs et larves (à l'automne) ou résidus (cocons des chrysalides au printemps) en grand nombre ont signé le méfait.
C'est précisément instruite par cette expérience qu'en voyant en train de dépérir le rhododendron à propos duquel j'ai lancé mon SOS je l'ai immédiatement déterré, dans l'espoir qu'il possède encore un résidu de système racinaire, ce qui était le cas ; d'où mes questions quant à l'attitude à adopter.
Je l'ai finalement sinon recepé, du moins largement raccourci sans attendre, et il semble vouloir continuer à vivre, puisque je viens de constater qu'il présentait un bourgeonnement diffus. J'attends donc de voir l'évolution de ma plante avec espoir.
Merci en tout cas d'avoir pris la peine de me répondre ; et j'espère de mon côté vous avoir éclairé sur l'étendue des méfaits de l'otiorrhynque ce que la lecture de nombreux opuscules sérieux, comme des publications officielles tel pour exemple le bulletin phyto sanitaire de la DRAAF champagne Ardenne (draaf.champagne-ardenne.agriculture.gouv.fr de mai 2009 vous confirmera.
Cordialement
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