Mon olivier a mauvaise allure
Résolu
mamina50
-
14 mars 2012 à 13:15
chapelon Messages postés 164 Date d'inscription jeudi 10 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 17 mars 2012 - 16 mars 2012 à 21:37
chapelon Messages postés 164 Date d'inscription jeudi 10 février 2011 Statut Membre Dernière intervention 17 mars 2012 - 16 mars 2012 à 21:37
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chapelon
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17 mars 2012
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16 mars 2012 à 21:37
16 mars 2012 à 21:37
Bonsoir mamina !
L'olivier est un arbre d'une résistance redoutable aux caprices du temps et aux variations climatiques.
Sa physiologie particulière est adaptée pour le rendre résistant aux hivers les plus froids, aux étés les plus brûlants et aux sécheresses les plus dévastatrices.
Si l'olivier est capable de garder longtemps l'eau qu'il a puisée dans le sol, il aime l'eau et se porte mieux de n'en pas manquer.
Mais, à l'inverse, un sol saturé d'eau est un danger fatal pour l'olivier, particulièrement dans des régions au climat froid.
Lors d'un orage, les feuilles se retournent pour exposer à la pluie leur face inférieure structurée pour capter l'eau, tandis que leur face supérieure est plutôt spécialisée pour la photosynthèse.
La feuille d'olivier est structurée d'une façon très particulière pour être capable de capter la moindre humidité et la conserver tout en s'exposant au maximum aux rayons solaires.
Le bois d'olivier, ses racines et sa souche sont d'une résistance extraordinaire aux contraintes mécaniques que lui infligent les vents les plus violents.
Mais il est vrai qu'une température très basse peut l'endommager, selon sa taille.
Des températures inférieures à -8 - 10 degrés au-dessous de zéro causent déjà des dégâts aux brindilles et jeunes pousses.
Vers 12-15 degrés au-dessous de zéro, la charpente entière peut être détruite.
Les froids les plus redoutables sont ceux d'hiver, surtout s'ils sont accompagnés de verglas ou suivis d'un dégel rapide.
Le froid sec est moins dangereux qu'une gelée se produisant au cours d'une période d'humidité.
Les gelées tardives de printemps peuvent nuire à la floraison, mais cet accident est rare.
En cas de gel, il y a lieu de pratiquer une taille sévère jusqu'au niveau du mal et au besoin d'aller jusqu'au recépage et à la régénération.
La résistance au gel varie en fonction de l'époque, de la durée du gel et de la taille de l'olivier. Les plus jeunes ne résisteront pas à -10° et les plus âgés supporteront un gel à -20°.
L'olivier ne meurt pas facilement.
Il est capable de surgeonner dans les pires conditions et dans le pire état.
Il sait se recréer un système radiculaire nouveau si ses anciennes racines ont été détruites ou endommagées.
Ses racines ne sont jamais très grosses, mais il émet des kilomètres de radicules à quelques centimètres de la surface qui lui permettent de capter l'eau de la moindre ondée ou de la rosée du matin.
Une anecdote que j'ai vécue en février 1956 à ce sujet:
En Provence, après un mois de janvier particulièrement doux, le temps était printanier ce lundi 2 février : 15 ou 16°.
En fin d'après-midi, la température était devenue négative.
Le mistral se leva et souffla à 216 km/h à Montélimar et le thermomètre afficha par endroits moins 20°.
Cela dura 48 heures. Les oliviers, dont l'activité végétative avait repris fin janvier, furent tous «brûlés».
On entendait les troncs "exploser" sous l'effet du gel.
On estime à 80 % les oliviers qui alimentèrent les cheminées.
En mars 1957, un an après, toutes les souches des arbres coupés s'ornaient de jeunes pousses !
Les oliviers non arrachés repartirent dans la plupart des cas et donnèrent une belle récolte quelques années plus tard.
Attendez encore un peu que la température revienne à des normes plus saisonnières avant d'intervenir sur l'arbre.
Bonne soirée et bonne chance
Cordialement
L'olivier est un arbre d'une résistance redoutable aux caprices du temps et aux variations climatiques.
Sa physiologie particulière est adaptée pour le rendre résistant aux hivers les plus froids, aux étés les plus brûlants et aux sécheresses les plus dévastatrices.
Si l'olivier est capable de garder longtemps l'eau qu'il a puisée dans le sol, il aime l'eau et se porte mieux de n'en pas manquer.
Mais, à l'inverse, un sol saturé d'eau est un danger fatal pour l'olivier, particulièrement dans des régions au climat froid.
Lors d'un orage, les feuilles se retournent pour exposer à la pluie leur face inférieure structurée pour capter l'eau, tandis que leur face supérieure est plutôt spécialisée pour la photosynthèse.
La feuille d'olivier est structurée d'une façon très particulière pour être capable de capter la moindre humidité et la conserver tout en s'exposant au maximum aux rayons solaires.
Le bois d'olivier, ses racines et sa souche sont d'une résistance extraordinaire aux contraintes mécaniques que lui infligent les vents les plus violents.
Mais il est vrai qu'une température très basse peut l'endommager, selon sa taille.
Des températures inférieures à -8 - 10 degrés au-dessous de zéro causent déjà des dégâts aux brindilles et jeunes pousses.
Vers 12-15 degrés au-dessous de zéro, la charpente entière peut être détruite.
Les froids les plus redoutables sont ceux d'hiver, surtout s'ils sont accompagnés de verglas ou suivis d'un dégel rapide.
Le froid sec est moins dangereux qu'une gelée se produisant au cours d'une période d'humidité.
Les gelées tardives de printemps peuvent nuire à la floraison, mais cet accident est rare.
En cas de gel, il y a lieu de pratiquer une taille sévère jusqu'au niveau du mal et au besoin d'aller jusqu'au recépage et à la régénération.
La résistance au gel varie en fonction de l'époque, de la durée du gel et de la taille de l'olivier. Les plus jeunes ne résisteront pas à -10° et les plus âgés supporteront un gel à -20°.
L'olivier ne meurt pas facilement.
Il est capable de surgeonner dans les pires conditions et dans le pire état.
Il sait se recréer un système radiculaire nouveau si ses anciennes racines ont été détruites ou endommagées.
Ses racines ne sont jamais très grosses, mais il émet des kilomètres de radicules à quelques centimètres de la surface qui lui permettent de capter l'eau de la moindre ondée ou de la rosée du matin.
Une anecdote que j'ai vécue en février 1956 à ce sujet:
En Provence, après un mois de janvier particulièrement doux, le temps était printanier ce lundi 2 février : 15 ou 16°.
En fin d'après-midi, la température était devenue négative.
Le mistral se leva et souffla à 216 km/h à Montélimar et le thermomètre afficha par endroits moins 20°.
Cela dura 48 heures. Les oliviers, dont l'activité végétative avait repris fin janvier, furent tous «brûlés».
On entendait les troncs "exploser" sous l'effet du gel.
On estime à 80 % les oliviers qui alimentèrent les cheminées.
En mars 1957, un an après, toutes les souches des arbres coupés s'ornaient de jeunes pousses !
Les oliviers non arrachés repartirent dans la plupart des cas et donnèrent une belle récolte quelques années plus tard.
Attendez encore un peu que la température revienne à des normes plus saisonnières avant d'intervenir sur l'arbre.
Bonne soirée et bonne chance
Cordialement